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25 mai 2005

Refuser la Turquie

erdogan  eurpe_map1

Lors de la signature de l'Acte final portant sur le "traité donnant une Constitution à l'Europe ", le 29 octobre 2004 à Rome, deux hommes ont forcément beaucoup apprécié ce moment, puisque c'était pour eux une victoire, ces deux hommes sont respectivement Recep Erdogan, Premier ministre turc et véritable maître d'Ankara et Abdullah Gül son ministre des Affaires étrangères, puisque comme les autres, ils ont griffés le document. Cette double signature confirme à tous ceux qui doutent encore du rapport étroit existant entre l'adhésion programmée de la Turquie à l'Union européenne et le traité qui nous est proposé de ratifier dans quatre jours.

- Dire NON au traité constitutionnel est le moyen le plus sur de mettre un terme au processus d'intégration de la Turquie. On nous dit, c'est là une promesse de Jacques Chirac..., que dans quinze ans, les citoyens français seront appelés à donner leur bénédiction ou alors de rejetter "la perle du Bosphore" à son rêve euro-asiatique. Arrêtons l'hypocrisie, en 2020, lorsque le processus de négociation prendra fin, il sera largement trop tard. La Turquie aura certainement fait ce qu'il faut, visiblement du moins, pour être accepté par les pontes de Bruxelles, reconnaissance du génocide arménien y compris, et si on lui ferme alors la porte au nez, elle déclenchera à n'en pas douter une crise qui mettra réellement à mal l'existence même de l'Europe.

- Puisque l'adhésion de la Turquie est acquise si nous ratifions la Constitution, nous le rapellons, ses dirigeants ont dores et déjà paraphés le texte, il nous faut le rejeter afin que l'Europe retrouve enfin sa sérénité et sa logique. L'Union est faite pour accueillir 25 pays, à la rigueur 27, pas 30 ni 50. L'Union comme son nom l'indique est européenne et elle ne peut recevoir en son sein des pays asiatiques, comme c'est le cas de la Turquie, africains comme le sont les pays du Maghreb ou encore américains. L'adhésion du Panama, interessant grâce à sa position stratégique et du Vénézuela, riche en pétrole, sont-elles au programme ?. Non, la logique doit l'emporter, l'Europe s'en portera mieux.

- De nombreuses raisons nous font refuser l'intégration de la Turquie. Parmis celles-ci il y a évidemment le fait quelle ne fait tout simplement pas partie de l'Europe, ni géographiquement, ni historiquement, ni culturellement et assurément le plus flagrant, ni religieusement. Il ne faut pas oublier que 99 % de sa population est de confession musulmane et que c'est un gouvernement islamiste qui détient le pouvoir à Ankara.

- D'autre part, comment accepter un pays qui réfute son passé historique ( génocide arménien en 1915 ), qui occupe militairement et illégalement depuis trente ans une partie du territoire d'une autre nation membre de l'Union ( Chypre ), où les forces armées continuent a y faire la pluie et le beau temps et où, enfin, les droits de l'homme et surtout ceux de la femme, ne sont guères en odeur de sainteté !

- Sur le plan budgétaire, l'accueil de la Turquie sera pour l'Union un véritable casse-tête chinois. Son niveau de vie étant très inférieur à celui des autres pays de l'Union européenne, le coût de son adhésion sera à coup sûr, supérieur à celui de l'entrée des dix derniers pays en 2004. Le budget ne tiendra pas longtemps !

- L'adhésion turque lui permettra de diriger l'Europe, puisque les décisions prises aussi bien par la Commission, le Conseil européen et le Parlement de Strasbourg seront liées à la démographie de chaque pays membre, avec 86 millions d'habitants en 2020, la Turquie sera la plus peuplée des nations d'Europe. C'est elle qui aura les commandes de ce qui sera alors le nouvel empire ottoman !

Le 29 mai, votez NON !

Yann Redekker, président de Droite Ligne

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