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29 juin 2005

La haine n'est pas forcément du côté que l'on croit...

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Bigre ! sang-Dieu ! Monsieur de Villepin, le dauphin du Roi,  a daigné recevoir en son palais de Matignon les croisés Martinez et Lang représentants le mouvement de la Flamme ! Enfer et damnation vont donc s'abbattre sur notre malheureuse contrée, déjà bien meurtrie ! Le sieur Hollande, chef du parti de la Rose en a avalé une énorme couleuvre et s'est donc porté pâle, suggérant que son présent malheur ne pouvait qu'être du à la seule cause de cette entrevue entre gens de bonne compagnie !

Trève de plaisanterie " médiévalisée ", la rencontre voulue entre le Premier Ministre et les deux frontistes qui rentre dans le cadre de la consultation de l'ensemble des partis politiques est tout à fait normal et juste dans une démocratie. Or, la réaction des partis de gauche et de leurs emblêmatiques dirigeants, rappelle que ceux-ci sont non pas démocrates dans le sens oû on l'entend généralement dans nos pays occidentaux, mais sont restés fidèles au centralisme démocratique pratiqué quatre vingt dix ans durant en Union Soviétique et dans l'ensemble des pays communistes.

Cette réaction de dinde éffarouchée n'est pas une surprise quand cela vient des pontes de l'extrême-gauche, Olivier Besançenot n'est d'ailleurs pas le dernier à avoir violemment réagi, non plus d'ailleurs de la charmante Marie-Georges Buffet qui, en ce moment, fait la cour, et ce depuis le 29 mai dernier, au dernier noté, mais elle est tout de même quelques peu inquiétante lorsqu'elle nous arrive de la rue de Solférino et de son maître de bord, François Hollande. Ce dernier ne s'est donc pas rendu à Matignon, grand bien lui fasse il avait surement la chasse aux fabiusiens a organisée..., prétextant bien sûr de l'invitation du FN pour enfoncer le clou et crier à l'infamie et à la " banalisation de l'extrême-droite ".

Cette soudaine montée de sève " anti-fasciste " me rappelle , et cela doit raviver bien des souvenirs, la période de l'entre-deux tours de la dernière élection présidentielle, oui, celle où le chef du mouvement de la Flamme est arrivée au deuxième tour face au président sortant. On dit que le programme, les propos, les écrits, les chansons, les images du mouvement national et de ses acteurs " puent la haine ", cette haine elle a déferlée à notre encontre en avril 2002, et de quelle façon !

Des manifestations, organisées par les " partis et associations démocratiques ", ont pu, tranquillement, et sans autorisations, mais là, c'était pour la bonne cause..., bloquer le pays, les élèves, embrigadés par leurs enseignants, sont aussi descendus dans la rue pour crier " non à la bête immonde ", et leurs slogans valaient de l'or : " Le Pen, salaud, le peuple aura ta peau ! " ou encore " Ce soir on va tuer le cochon " ! Alors où est la haine ? On peut se le demander !

A la lumière de ces souvenirs toujours vifs, on ne peut que constater que ce n'est pas toujours du côté que l'on croit que déferle la haine. Monsieur Hollande a la haine, la haine de la France qui a dit NON, la haine du mouvement national qui porte les espoirs des Français, la haine de Fabius qui le gène sur la route de l'Elysée... cela fait beaucoup pour un seul homme !

Yann Redekker, président de Droite Ligne

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