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2 juillet 2005

Les Français ont mal voté !

europa4  oui_oblig_1

Texte du Libre journal de la France courtoise paru le 19 juin 2005.

Source : Le Libre Journal de la France courtoise

Médias et politiciens ont décidé que les Français avaient mal voté, il ne s'est rien passé le 29 mai.Rien en tous cas qui soit de nature à entraver la marche vers la création de la fédération grande-européenne décidée par les forces occultes du mondialisme.

Les NON français et néerlandais que les partisans du OUI dénonçaient à la veille du scrutin comme des nuées porteuses de tempêtes, sont devenus au lendemain des résultats, un nuage insignifiant qui n'assombrit même pas le paysage. le processus de manipulation des masses qui a été immédiatement mis en place, pour enlever toute signification au résultat, dès qu'il a été connu, et pour interdire toute évocation d'une " victoire du NON " mérite d'être étudié comme la preuve indiscutable que Big Brother est le Prince de ce monde et qu'il dispose des moyens, qu'il maîtrise les méthodes et qu'il ambitionne d'atteindre les objectifs qu'avaient prophétisé George Orwell dans son roman visionnaire " 1984 ".

Pour comprendre, il faut lire le long commentaire de Giscard d'Estaing que publie Le Monde daté du 15 juin.

Une tradition pose que l'impératif absolu du Libre Arbitre interdit au Prince du mensonge de tromper jusqu'au bout ses victimes. Il est contraint, pour se gagner une âme, de dévoiler sa véritable nature a l'ultime moment afin de donner au pécheur la possibilité d'un ultime sursaut de la conscience.

Dans les anciens contes, ce principe est représenté par le pied fourchu qui sort de sous la robe écarlate de l'évêque félon, ou par la corne pointant sous le bonnet de l'architecte qui promet de bâtir en une nuit le " pont du diable " . Giscard subit la même contrainte. Mais c'est la vanité qui le pousse, pour étaler l'intelligence dont il est si fier, à dévoiler la stratégie par laquelle il compte emporter la deuxième manche qui, inévitablement, sera imposé aux vainqueurs de la première.

Ce n'est pas nouveau. Marie-France Garaud aime a raconter comment, dans les huis-clos du parlement européen, Giscard expose avec brio sa méthode pour amener petit à petit les électeurs à se plier au projet fédéral. Sans le brusquer, par secousses insensibles, par modifications insensibles des textes, par amandements incompréhensibles.Cette fois encore, dans Le Monde, il confirme cette stratégie. Ainsi explique t-il, il ne fallait surtout pas faire lire aux Français le texte du projet : " Pour que la question accroche véritablement l'attention de l'opinion publique, elle devait être aussi simple que possible ".

Et faisant allusion à l'envoi par la Poste de la totalité du document à chaque électeur, il explique : " Lorsque j'ai appris qu'un tel envoi était envisagé, j'ai appelé le Président Chirac pour attirer son attention sur le risque qu'il représentait. Ce texte est beaucoup trop long , lui ai-je dit, il va antagoniser les électeurs. Il suffit de leur envoyer le texte de la partie proprement constituante, c'est à dire, les 15 premières pages et la Charte des droits fondamentaux qui représente cinq pages relativement facile à lire !  Pour la troisième partie, les protocoles et les annexes, ont pourrait indiquer qu'ils sont tenus à la disposition des électeurs dans les mairies". "On m'a affirmé, me réponds le Président de la République, que c'est juridiquement impossible ! On risquerait un recours qui pourrait conduire à l'annulation du référendum ". "J'ai insisté : Je vois mal un recours annulant un vote majoritaire au référendum ! "

Extraordinaire arrogance ! Formidable cynisme ! Non seulement Giscard avoue qu'il tient les électeurs pour des demeurés mais il conteste avoir préconisé un coup de force en tenant pour acquis que le résultat, même obtenu par fraude, s'imposerait aux institutions de contrôle paralysées par l'autorité de la chose votée.

C'est un ancien président ambitionnant d'être le père fondateur de l'Europe fédérale qui parle et on croit entendre Al Capone expliquer à Franck Nitty comment il va violer la prohibition et acheter les juges fédéraux...

Pour autant Giscard ne rate pas l'occasion d'un coup de pied de l'âne à son ennemi mortel Chirac : " Ainsi l'envoi de ce document trop compliqué faisait t-il dériver, dès le départ, la trajectoire du référendum. Il y avait dans cette façon d'agir, une incohérence de fond".Et plus loin : " Aussi longtemps que le OUI paraissait l'emporter facilement, la préoccupation dominante était de récupérer le succès en vue de la future élection présidentielle. D'où le soin discret mis à écarter celles et ceux des " grands" européens anciens présidents du Parlement et de la Commission qui auraient trop tiré le débat en direction de l'Europe. Lorsque le non a dépassé le oui, le ton a changé".

En clair, c'est Chirac qui est le grand responsable de l'échec.

L'autre, c'est Fabius, dont la campagne, juge Giscard, a été " habile et perfide ", le " camp des non " étant par ailleurs accusé d'avoir choisi une tactique de " harcellement, consistant à frapper là où il pensait faire mal, sans se soucier de l'exactitude de ses affirmations ". Or, s'il y a bien une affirmation mensongère c'est celle qui pose que la victoire du NON est principalement imputable à Fabius. Le mensonge est si grossier que Giscard ne peut pas croire un instant à ce qu'il écrit.

A la présidentielle les socialistes ont obtenu à peine 16 % des suffrages. 60 % des socialistes ayant voté NON représentent donc moins de 10 % des votants. En comparaison le poids du FN dont le score était de 18 % et dont les militants ont votés NON à 95 % est deux fois plus important. Pourquoi ce mensonge repris par tous les médias ? Parce qu'il faut préparer le vote forcé de la Constitution. Et pour cela installer dans l'opinion publique l'idée quella a voté non que parce quelle avait été trompée par des dépravés, des menteurs, des imbéciles, voir des assassins, des transfuseurs de sang pourris ou des profanateurs de cimetierres juifs.

Le matraquage a déjà commencé.L'idée générale à faire passer est que les Français ayant mal voté, il ne s'est rien passé le 29 mai !

Sur TF1, le " Droit de savoir " a brusquement remis au premier plan sans aucun motif clair, l'affaire du sang contaminé qui brisa le rêve d'un  certain Fabius de devenir président de la République. Puis le magazine " d'information " a enchaîné avec l'affaire de la profanation de Carpentras et des " profanateurs d'extrême-droite des cimetières juifs ". La propagande va se poursuivre le temps qu'il faudra. Cette fois c'est le FN qui est au coeur de la cible. Le message est clair : les vainqueurs du NON, ceux qui vous ont menti d'une façon habile et perfide, ceux qui vous ont harcelé, sont, rappelez-vous, des marchands de sang pourri et des profanateurs de cimetière juif.

Pour cela, au mépris des engagements, les dirigeants européens ( qui ne dirigent pas plus l'Europe que le conducteur d'une rame de métro ne dirige son engin ) ont décidé de pousuivre jusqu'au bout la consultation des Etats sur la Constitution. La tâche est ruineuse et inutile puisque le NON français suffit normalement à renvoyer le projet au néant.Mais il s'agit de gagner assez de temps pour concocter un prétendu plan B qui, conformément au projet giscardien bornera cette fois la consultation à une question simple à réponse forcée. Du genre " Voulez-vous éviter la troisième guerre mondiale qui éclatera faute d'une Constitution ? Répondez par oui ou par non ".

D'ici là Fabius, plus que jamais dans " la seringue " sera prudemment rentré dans le camp du Oui en justifiant son revirement par le pseudo-remaniement du texte et les maîtres ordonneront la " coagulation " du PS autour et au profit exclusif de sa personne pour en faire le candidat du Parti socialiste en 2007.

Chirac quant à lui aura été liquidé par Sarkozy dont l'agressivité devient si évidemment provocatrice que l'on ne peut pas douter une seconde qu'il a reçu le feu vert d'une autorité supérieure et tutélaire qui le protège et en même temps l'instrumentalise. Elle est révolue l'époque où le rabbin Schneerson, chef des Loubavitch, proclamait qu'il avait assuré l'élection de Chirac à la magistrature suprême grâce à la cabale et à ses appels à un vote massif.

La façon dont les médias aux ordres ont brutalement censuré toute information sur les aventures conjugales et périphériques de Cruchot ( Sarrkozy ) en est une preuve aveuglante et son discours devant les cadres de l'UMP contre ceux qui veulent se " rassembler autour d'un seul qui a éliminé tous les autres parce qu'il a peur. Et un chef qui a peur, ce n'est pas un chef " ressemble trop à la morsure à la jugulaire que le jeune loup inflige au vieux chef de meute affaibli pour prendre sa place pour ne pas y reconnaître un symbole relevant de la plus ancienne tradition.

Une fois Fabius mis en raison et Sarkozy mis en lice, il ne restera pour tenir le camp du NON, que les troupes dépareillées et antagonistes des " profanateurs d'extrême-droite ", des vieilles badernes stalinoïdes et des crétins gauchistes veufs de Léon Davidovitch, violés par Mao et cocufiés par le Che.

Quant à Villiers, il sera renvoyé à son poste de rabatteur pour la majorité présidentielle, et l'ultime sursaut de la France résistante ne sera plus qu'un souvenir pittoresque.Sauf, bien sur, si d'ici là, éclate ce fameux remake de mai 68 que l'on nous promet chaque année avec autant de succès que la relance économique, la fin du chômage et le vaccin contre le sida.

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