L'après 29 mai

 

Extrait du "quotidien " du Front National publié le 3 juin 2005

Source: http://www.frontnational.com/

Jean-Marie Le Pen tenait mercredi une conférence de presse sur l'après-29 mai, quelques heures avant l'anonce du rejet massif aux Pays-Bas - autre pays fondateur de l'UE - de la Constitution ( 61 % de NON ) et la proclamation officielle du nouveau gouvernement Français, en l'occurence les mêmes que précédemment ou les clones. Auc côtés de Bruno Gollnisch, le président du Front National a constaté que " Jacques Chirac ne s'est pas apperçu qu'il y avait eu un référendum sur l'approbation de la Constitution européenne. Il refuse d'en voir les conséquences incalculables", il est incapable "d'apporter des solutions nouvelles et efficaces" aux problèmes dont souffrent nos compatriotes.

La nomination de Nicolas Sarkozy au rang de ministre d'Etat a été jugée sévèrement par le chef de file des nationaux, lequel cumule désormais les casquettes de ministre de l'Intérieur et de président de l'UMP. " Le OUI de Nicolas ( à la Constitution ) a-t-il été moins battu que celui de Jacques ? "a fait mine de s'interroger Jean-Marie Le Pen , relevant ce qu'il y a de choquant dans le fait que le "ministère des élections soit confié au chef de la majorité" ce qui s'apparente à un "déni de démocratie structurelle" , mais il est vrai "qu'on est jamais autant servi que par soi-même ! " a-t-il ironisé prévoyant par ailleurs l'inéluctable conflit entre Villepin et le Premier ministre bis Sarkozy.

"Dire que le bilan du gouvernement est désastreux et que la situation est difficile sont des euphémismes" a-t-il poursuivi, car en réalité " la situation est catastrophique", dans le domaine de l'emploi, des déficits, de la dette publique, de l'explosion de la délinquance, des violences. Sans même parler "de la guerre ethnique" qui se profile à l'horizon comme l'illustre une ville de Perpignan en état de siège, la poursuite de l'immigration de peuplement, 430 000 entrées d'immigrés sur notre territoire pour la seule année 2004. Le porte parole de la droite nationale a également déclaré que la régularisation récente de 700 000 clandestins en Espagne et de 300 000 en Italie, ne serait pas non plus sans effet sur la France, puisque " la philosophie même de l'Union européenne" induit "la liberté de circulation ", "l'interdiction des contrôles aux frontières"...