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9 octobre 2005

Brandissons l'étendard !

fiert_  mondialisation_1

Et oui, il s'agit bien de brandir haut et fort, et avec fierté, l'étendard national ! Et pas seulement lors des victoires de l'équipe nationale de football, des buts de Zidane ou des arrêts de Coupet, ni lorsque une nageuse remporte le 400 mètres nage libre au championnat d'Europe de natation  ! Brandir l'étendard national, c'est d'abord être conscient d'appartenir à une terre, à un peuple et à une histoire : charnellement, intellectuellement et sprirituellement. Nous savons, car nous pensons que c'est inscrit dans nos gènes, que nous appartenons à la France, à la nation française. Nous sommes des patriotes, nous avons conscience que nous sommes les descendants d'un peuple singulier, fort d'une identité particulière et nous entendons bien défendre et promouvoir cette affirmation.

Depuis maintenant près de quarante ans, en fait depuis la spectaculaire " avancée du progrès " débutée dans les années 1950 - progrès technique, industriel et culturel -  notre pays, à l'instar de la plupart des autres nations d'Europe occidentale, se trouve à la croisée des chemins, et, fort est de constater qu'il n'a pas encore décider lequel il fallait emprunter. Il n'a pas encore vraiment choisi la voie qui pourrais soit lui permettre de retrouver la place qui lui est dù dans le concert des nations et celui qui, en poursuivant dans ce que les premiers pas entrepris laissent présager, le détruirait et le désintégrerait. Après les années de Gaulle, avec toutes ses avancées autant pour ce qui est du niveau structurel que de la condition de vie des personnes, mais aussi ses déceptions et abandons - Algérie, Harkis, moeurs, respect de la religion, souci de l'histoire... - nous sommes entré dans une longue période de stagnation. Avec la seconde partie des années 60 est arrivé ce que l'on peut appeler une "révolution", sans parler des luttes armées, financése et idéologiquement soutenues par les communistes, un changement profond c'est opéré au sein même de la société occidentale. Elle s'est poursuivie tout au long de la décennie suivante. Cette "révolution" si elle a pu apporter quelques bienfaits elle a surtout traînée avec elle nombre de " tares " et évolutions sociologiques dont nous comprenons aujourd'hui la nuisibilité.

Finalement, avec le progrès et le bien être, les conditions matérielles qui s'amélioraient sans cesse ( heureusement d'ailleurs ), les français se sont petit à petit habitué au confort, confort moral, intellectuel et se sont ouverts à la société dit de loisir. Tout ce qui arrivait allait de soi, la dissolution des moeurs, l'abandon de tout ce qui est religieux pour une idéologie malsaine etc.  Pour " donner une vie plus agréable aux Français " les autorités, en allant dans le sens voulu par les idéologues de cette "révolution", ont donc décidé d'ouvrir en grand les portes de l'immigration, en autorisant en plus le regroupement familial, afin que des centaines de milliers de personnes venus principalement du sud de l'Europe, d'Afrique et d'Asie viennent remplacer les travailleurs Français aux emplois les plus pénibles : c'est dans les années 70 que les Français se sont embourgeoisés le plus, ils en paient aujourd'hui les conséquences...

C'est aussi à l'orée de ces années 70, alors que la mode et l'idéolgie peace and love faisait rage, que la France a incubée durablement trois graves, mais heureusement curables, maladies, l'ensemble de nos voisins, à quelques exceptions près se trouvent pour d'autres raisons, dans la même situation, la première est celle du " droitdelhommisme " la deuxième celle du " repentisme " et enfin la troisième, qu'elle partage avec la Terre entière, c'est le " mondialisme " . Pour être une fois de plus à la page, pour faire tendance,  et surtout, pour se fabriquer une bonne conscience, comme il l'ont fait au sujet de l'immigration dit " de travail ", les gouvernements qui se sont succédés à la direction du pays ont fait de la France la " patrie des droits de l'homme ". Partout sur le territoire national, les préfectures ont reçu injonction de tout faire pour bien loger et bien recevoir tous ceux qui se sentaient en " état de danger " dans leurs pays d'origine : autant dire qu'il y a eu nombre de candidats !  Et gare à ceux qui osaient lever le petit doigt en signe de protestation ! La France est peut-être la patrie des droits de l'homme pour les étrangers mais sûrement pas pour les nationaux !  On peut aujourd'hui, sans peine, en cibler les résultats : une immigration de " travail " éléphantesque, une présence familiale étrangère envahissante, et comme suite logique,  une insécurité décuplée et permanente - on ne compte plus le nombre de quartiers " périphériques" de nos villes interdits à la présence policière - le communautarisme qui se développent durablement ( on a pu le voir cette été à Perpignan et il y a quinze jours à Gray ) et une islamisation plus qu'inquiétante, adoubée en plus par Nicolas Sarkozy !

La seconde maladie, c'est donc le " repentisme ", c'est un mal typiquement français singulièrement axé sur les événements d'Algérie pour parler comme nos dirigeants actuels. Il faudrait donc que la France baisse la tête pour avoir maintenu l'ordre dans ce qui étaient alors des départements français ! Il faudrait donc que la France et les Français se sentent coupables de crimes qu'ils n'ont pas commis ?  Lorsque l'on voit monsieur Chirac se courber devant monsieur Bouteflika, insulteur en chef des Français, il y a de quoi se poser des questions.... S'il y a eu quelques bavures, il t en a eu des deux côtés ! Il faut se rappeler ce qu'est une guerre civile, car l'Algérie en était bien une, oeil pour oeil, dent pour dent, les combattants du FLN n'étaient pas de tendres et doux agneaux.... Combien de citoyens français ont laissés leur vie et leur histoire là bas ? Combien de  militaires français d'origine algérienne sont morts après l'indépendance, assassinés et torturés en qualité de " collabos " de " traitres " ?  Bref, c'est une maladie qui se soigne, avec du courage et surtout beaucoup de fierté.

Troisième maladie, peut-être la plus dangereuse, c'est le mondialisme, appelé aussi globalisme. Les hommes qui détiennent les leviers de commande dans le monde, c'est le cas dans notre pays, sont presque tous atteints par cette maladie qui touche les cerveaux, mais également les coeurs. Ce mondialisme né aux Etats-Unis dans les années 60 et 70 ( décidément ! )  veut globaliser, concentrer, l'ensemble des économies nationales dans un but clair et unique : celui de rapporter le plus possible aux détenteurs du pouvoir économique. Et pour cela, il n'hésite pas à prendre les grands moyens, à utiliser les mannes du pouvoir financier. Soit, il organise des arrivées massives d'étrangers dans les pays dits riches de l'Occident, soit il ferment les usines installées dans ces pays pour en ouvrir d'identiques là où le prix de revient ( marchandises et personnels ) et dix fois moindre.

Ces dernières années, un grand mouvement populaire assez bien organisé semble avoir pris de l'ampleur, celui de la contestation du mondialisme. En France et en Europe se sont développé d'importantes structures afin de porter cette contestation au devant des autorités, en contre-manifestant à Davos, lors des G8, ou encore devant les sièges des institutions financières internationales. Mais, hélas, ces organisations, noyautées par des nervis liés aux mouvements et partis de la gauche radicale ( en France, Attac est dominée par des militants de la LCR de Besancenot ) ne sont guères convaincantes et leur sincérité font défaut.Ils font semblant de contester une idéologie qui est aussi la leur : l'internationalisme. Au mondialisme économique, ils souhaitent simplement substituer un mondialisme " humain " qui verrait la disparition des nations, et donc des peuples et la naissance d'une hypothétique communauté globale.La seule, réelle et valable contestation, est celle des hommes et des femmes enracinés et fiers de leur terre, de leur histoire, et qui refusent de se voir remplacer par un " magma " représentant ce qui fait le mondialisme : une population cosmopolite enfermée dans des communautés, signes de chaos et de désintégration !

Mais laissons de côté, quoique ce n'est pas le mot puisqu'il fait rage aussi chez nous, le mondialisme libéral, pour revenir à la situation nationale. La semaine passée, lors d'un grand oral sur la chaîne d'Etat, le Premier ministre, Dominique de Villepin, a lâché quelques unes de ses pensées, de son programme pour redresser le pays. Ces pensées, qui devraient avoir pour seuls objectifs de favoriser la vie des citoyens français, sont entâchées par une ambition présidentielle qu'il a du mal à cacher. Sa guéguerre avec son ministre de l'Intérieur , donne une fois encore une image déplorable de ce qu'est la politique. Ses pensées peuvent donc se résumer en quelques mots : résignation, acceptation et bonne conscience. Selon lui, tout va s'améliorer, mais surtout ne nous précipitons pas ! Ne prenons que modérément la situation à bras le corps ! et d'ailleurs, après nous le déluge ! On fait ce qu'on peut... Le chômage, mon pauvre ami, dans la situation actuelle, c'est une fatalité ! L'Europe, même avec la Turquie, les Français n'ont d'ailleurs rien compris en mai dernier, par contre reste une nécessité ! L'immigration, une chance pour la France !

Le programme est clairement affiché: nous continuons sur le chemin que nous avons commencé à emprunter ! La France est donc vieille et ringarde si nous n'acceptons pas la voie que nous propose messieurs de Villepin, Sarkozy et consorts. Cette ringardité n'est pas la nôtre, mais la leur. C' est tellement vrais qu'après des décennies de laissez-aller, de résignations, de passages à témoins entre des gouvernements de droite et de gauche qui sont bonnets blancs et blancs bonnets, notre pays se retrouve dans une situation proche de la guerre civile. Entre une élite qui ne pense que marché et profit, qui ne sait plus ce qu'est la France autrement qu'en visionnant les cours de la bourse, et le peuple, qui lui, se débrouille comme il le peut pour survivre, le fossé est énorme, et il n'est pas près de se remblayer...

Un homme, aujourd'hui à une palette de propositions à faire pour le redressement de nôtre pays. Cela fait maintenant plus de trente ans qu'il les fait, qu'il annonce la vérité aux Français. Il est diabolisé à chaque fois qu'il prend la parole, il subi sans cesse depuis des années des attaques personnelles, des insultes, des crachats, des cris et des écrits de haine, de multiples contraintes judiciaires, des complots politiques... Vous l'avez compris , il s'agit là de Jean-Marie Le Pen. Lui et son parti ont dans des cartons des solutions, qui si elles ne sont pas toutes faites - les solutions toutes faites n'existent pas en politique - appliquées avec discernement et surtout avec une volonté farouche mettraient assurément la France sur le bon rail.

Aujourd'hui 9 octobre 2005, lors de la fête des Bleu Blanc Rouge au parc des expositions du Bourget, il a lancé un appel à l'unité de tous les patriotes pour que dans deux ans la France soit de retour. Ecoutez-le, lisez-le , et vous comprendrez que malgré les articles et les propos de la presse de la pensée unique, Jean-Marie Le Pen peut encore être l'homme de la situation.

Brandissons l'étendard !

Yann Redekker

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